dimanche 8 avril 2012

Colorado kid de Stephen King



Pour deux vieux busards du journalisme tels que Dave Bowie et Vince Teague, la présence dans leur petit hebdomadaire local de la ravissante Stephanie McCann est un bain de jouvence. Et comment donner plus sûrement à l'exquise stagiaire l'envie de rester, si ce n'est en lui révélant l'insoluble énigme qui les tenaille et qu'ils gardent jalousement depuis vingt-cinq ans ? Cet homme retrouvé sur une plage, mort dans des circonstances insolites et inexplicables, livrera-t-il son secret à la jeune fille happée par cette histoire ?


  Mon avis :
 Avant de vous livrer mon avis sur ce livre, il y a une chose importante à savoir. Si j’ai lu ce livre c’est grâce à la série Haven.
Lorsque je regardais cette série, il était mentionné qu’elle était inspirée du roman de Stephen King, et comme j’ai vraiment accroché avec cette série, j’étais curieuse de lire le livre.
Alors que ce soit clair, cela n’a rien à voir. Bien sûr on y retrouve les deux journalistes, il y a même un Wuornos. Mais cela s’arrête là. Pas d’agent de FBI, pas de phénomènes créent par les « perturbés ». Ce roman relate juste les faits concernant le « colorado kid » : un homme retrouvé mort sur la plage par deux adolescents.
Tout le livre est basé sur la narration des faits de cette affaire et des recherches qu’on fait les deux journalistes.
Tout cela sous forme de dialogues et de questions-réponses.
 Certes l’histoire est bien menée, tout au long du récit on a envie de savoir, à l’instar de la stagiaire Stéphanie, comment un homme du Colorado a fait pour venir mourir sur une plage du Maine. On veut connaître tourtes les parts d’ombres liées à son histoire.
Et ce qui fait le charme de ce récit et qui peut également en frustrer plus d’un, est justement, qu’il n’y a pas de réponses précises. Juste des questions laissées en suspens, des débuts de piste.
 En bref, je n’ai pas pris un grand plaisir à lire ce livre un peu monotone à mes yeux, mais cependant j’ai aimé le récit en général, et surtout la fin qui n’en est pas vraiment une.

samedi 7 avril 2012

Tuer le père d'Amélie Nothomb


A 14 ans, Joe vit seul avec sa mère qui préfère de loin la compagnie masculine à celle de son fils. Joe veut depuis tout jeune être magicien, il s’entraîne chaque jour inlassablement et devient très fort dans la manipulation de cartes. Cela lui sera bien utile pour gagner un peu d’argent lorsqu’à 15 ans il se retrouvera logé à l’hôtel, sa mère préférant lui donner une rente afin que son fiston quitte la maison et la laisse vivre son histoire d’amour avec son nouveau compagnon.
Joe vivra un temps comme ça, exerçant son art seul. Jusqu’au jour où repéré par un homme ce dernier lui conseillera de rencontrer Norman, plus grand magicien, afin de devenir son élève et d’apprendre tout ce qu’il ne peut apprendre seul.
A partir de ce moment là, Joe va trouver une famille en la présence de Norman et de sa compagne Christina. Mais une famille peu ordinaire, car s’il semble avoir une relation père-fils avec Norman, Joe est loin de voir en Christina une mère puisqu’il en tombe amoureux.
 De la construction d’un enfant qui poursuit ses rêves au dénouement assez inattendu, nous accompagnons Joe de ses 14 ans à ses 20 ans.


 Mon avis :
Ce roman se lit très vite. L’écriture fluide d’Amélie Nothomb est toujours un plaisir. Tous les personnages principaux ont leur place dans ce livre et une personnalité bien décrite. Je ne peux pas dire que je me suis attachée à un personnage en particulier, mais j’ai apprécié les particularités de chacun.
L’histoire est bien menée avec une issue que je n’ai pas soupçonnée. J’ai apprécié de retrouver l’univers de Nothomb où la folie n’est jamais loin.
Car il est bien question de folie. Mais le fou est-il toujours celui qu’on croit ?
 Cependant, je n’ai pas qu’un avis positif pour ce livre que je trouve un peu… superficiel. Dans le sens où je pense que les personnages auraient mérité d’être plus développés. Ainsi que certaines situations. J’avais pour habitude que cet auteur nous plonge dans les pensées tortueuses de ses protagonistes, mais ici je ne me suis sentie que simple spectateur d’une scène se jouant devant moi.
En bref, voilà un livre que j’ai pris plaisir à lire, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

mercredi 4 avril 2012

Prémonitions de Lisa Jane Smith


PrémonitionsKaitlyn est une adolescente particulière capable de dessiner des choses qui vont se produire dans un avenir plus ou moins proche. Mais cette particularité fait d’elle une jeune fille solitaire car toujours délaissée par ses camarades.
Jusqu’au jour, où elle va intégrer un institut qui va lui permettre de côtoyer d’autres jeunes ayant chacun un don particulier. Kaitlyn pourra ainsi tisser de vrais amitiés, mais devra aussi affronter de réels danger bien plus terrifiants que les moqueries de ses anciens camarades.


Mon avis :

Il faut bien avouer que j’ai ouvert ce livre avec un à priori négatif. Pourquoi ? Parce que j’avais déjà lu un livre de  cet auteur « Journal d’un vampire » et je n’avais vraiment pas aimé. Le style était mou et les dialogues un peu mièvre. Bref j’étais allé jusqu’au bout de ma lecture au prix d’un grand effort.
Malheureusement j’ai retrouvé un peu cela dans la lecture de « Prémonitions ».
J’ai trouvé que les personnages n’étaient pas assez approfondis.
L’histoire bien qu’intéressante, manque de relief. Tout semble fait à la va vite. D’habitude quand je finis un livre, je reste dans son univers encore quelques jours, avec les personnages et certains lieux qui me collent à la peau. Mais cela n’a pas été le cas pour « Prémonitions ».
J’en avais même oublié jusqu’au nom du personnage principal.

En bref, voilà une lecture que j’ai mené jusqu’au bout, parce que, primo : je n’aime pas laisser un livre inachevé. Deuxio, je voulais quand même savoir où mener l’histoire. Mais je ne garderai pas un long souvenir de ce roman.