samedi 30 juin 2012

Juin

Je m'étais fixée 3 livres à lire pour ce mois de Juin et c'est chose faite.
Je sais que ce n'est rien en comparaison de certaines de mes comparses blogueuses, mais je suis tout de même contente d'avoir atteins mon but.
Voici donc mes lectures par ordre de préférence : 

Amazonia      Insoumise     POD

vendredi 29 juin 2012

POD de Stephen Wallenfels

Résumé : 
Josh a quinze ans. Megs en a douze. Josh vit à Washington ; Megs est coincée dans le parking d'un hôtel. Tous deux sont prisonniers : lui dans sa propre maison, avec son père et son chien, elle, seule, dans une voiture. Dehors, des Perles de mort sont apparues dans le ciel et zappent tous ceux qui osent s'aventurer dans la rue. Dans ce nouveau monde, un seul mot d'ordre : survivre... La fin de l'humanité. Ou peut-être son commencement ?
Broché: 288 pages
  • Editeur : Black Moon (14 septembre 2011)
  • Collection : Hors-série roman

Mon avis  : 

Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de visionner (même si je lisais) un feuilleton du genre vu et revu. Des objets circulaires inconnus envahissent le ciel et désintègrent toutes personnes s'aventurant dehors. Je me préparais donc à une lecture peu excitante.
Cette invasion nous est racontée par deux personnages. D'un côté nous avons Josh, 16 ans qui se retrouve coincé avec son père et son chien dans leur demeure. Et de l'autre nous avons Megs, 12 ans, qui elle se retrouve coincé dans une parking couvert où elle doit survivre en se cachant dans les voitures. Non seulement elle doit échapper à la désintégration mais également aux malfrats qui régissent la vie de ceux qui vivent dans l'hôtel accolé au parking.
Très vite, je me suis intéressée à la vie, ou plutôt la survit, de cette petite fille pleine de ressources, dont j'avais hâte de suivre les péripéties un chapitre sur deux. A contrario, le quotidien de Josh et son paternel ne m'ont pas tenu en haleine et m'ont même carrément ennuyé par moment. 
Tout le long je me suis interrogée sur le but réel de ces fameux extraterrestre, mais tout cela n'est pas très clair, si ce n'est qu'ils ont réussit à prouver que dans la tourmente où la liberté, l'être humain reste le pire des animaux.
Megs est attachante, pleine de vie et nous fait vivre l'aventure du haut de ses 12 ans.
Josh, quant à lui, est l'adolescent type, qui se morfond sans son ipod ou sa télé et qui compense à s'opposant systématiquement à son père et sa tendance quasi maladive à tout organiser rigoureusement. 
La lecture est très fluide et les chapitre court y sont pour quelque chose. L'alternance entre la vie de Josh et celle de Megs permettent d'avoir deux histoires parallèles qui nous évitent de tomber dans une sorte de monotonie.

Loin du coup de coeur, ce roman ne restera rien d'autre qu'une lecture plaisante qui me laisse un peu sur ma faim.


mardi 26 juin 2012

Insoumise d'Ally Condie - tome 2

Cassia enfreint les règles de la Société et part à la recherche de Ky… Cassia a quitté la Société pour s'aventurer dans les Provinces Lointaines, à la recherche de Ky. Cette quête pousse Cassia à remettre en question presque tout ce qui lui est cher, en particulier lorsqu'elle découvre l'existence d'une vie différente dans le Labyrinthe. Au milieu de cette frontière sauvage de grands canyons, Cassia et Ky se retrouvent enfin, mais un mouvement de rébellion est en marche. Une trahison et une visite inattendue de Xander, personnage clef du Soulèvement, changent à nouveau la donne...
Racontée alternativement par Cassia et Ky, cette suite de Promise les emmènera tous deux aux confins de la Société, où changements de camps et trahisons sèment leur parcours d'embûches.

  • Broché: 440 pages
  • Editeur : Gallimard-Jeunesse (13 avril 2012)
  • Collection : ROMANS ADO

Mon avis : 

Après avoir été séparée de Ky de manière assez brutale, Cassia décide de partir à sa recherche et intègre les camps de travail dans les Provinces Lointaines.  Elle finira par s'enfuir d'un des camps et partira en compagnie d'Indie sur les traces de celui qu'elle aime, mais également avec pour objectif de trouver "le Soulèvement" qui entame une rébellion contre la Société.
Après quelques péripéties qui mettrons ses croyances à rudes épreuves, Cassia finira par retrouver Ky. C'est alors que tout va vraiment commencer, les choix à faire, les doutes, les trahisons, les interrogations...

L'écriture est toujours aussi plaisante que dans le premier tome et l'alternance entre la narration de Ky et de Cassia permet d'avancer avec deux points de vues distincts.
J'ai beaucoup aimé sillonner le labyrinthe et faire de nouvelles rencontres avec nos protagonistes.
Indie apporte un note nouvelle avec son caractère bien trempé et ses mystères qui font d'elle quelqu'un qu'on a envie d'apprécier, mais dont on se méfie.
Vick, avec son charisme naturel , fait de l'ombre à ky et enlève un peu cette aura charismatique qui tournait autour de ce dernier. 
A contrario, j'ai trouvé ici un Ky plus fade et un Cassia un peu empêtrée dans ses idéaux.

L'histoire, dans son tou,t m'a semblé un peu moins crédible que le précédent tome.
Nous intriguer avec l'omniprésente de Xander, faire tout un mystère autour d'Indie, bref tout cela m'a tenu bien en haleine pour au final tomber un peu à plat
 Le fait que les membres du soulèvement les accueillent sans trop de précautions a manqué pour moi de sérieux.

Je reste cependant satisfaite de ma lecture et attend avec impatience la sortie du tome 3. Seule bémol, il faut attendre jusqu’en avril 2013 pour le lire et que d'ici là j'aurais certainement oublié cette histoire...



dimanche 24 juin 2012

L'enfant d'Hiroshima de Isoko et Ichirô Hatano



  • Broché: 249 pages
  • Editeur : Editions Grand Caractère (30 août 2007)
  • Collection : JEUNESSE ADO

Quatrième de couverture : 
Correspondance inoubliable, à la portée universelle, que ces lettres échangées entre un jeune adolescent et sa mère dans le Japon de la Seconde Guerre mondiale. Correspondance inhabituelle aussi : débutée lors d'une séparation désirée - Ichirô préfère rester au lycée de Tokyo lorsque les siens se réfugient à Suwa -, elle se poursuit alors même que la famille est à nouveau réunie. Ces lettres vibrent du profond respect que se portent Ichirô et Isoko, de la difficulté des combats quotidiens dans le monde d'Hiroshima, ce monde d'adultes si douloureux pour le jeune homme. Sa mère, tout en délicatesse et abnégation, épaule et écoute son fils, dont elle apprend humblement, pour vivre malgré les chagrins, l'inquiétude et la guerre. Et Ichirô d'écrire : " Faites rage, lames et vent du monde impur, moi j'avance dans la vie aux côtés de ma mère. "


Mon avis : 
Voilà un livre assez surprenant. La correspondance entre Ichirô et sa mère est assez singulière. Si au début, il paraît tout à fait normal qu'un jeune garçon restait vivre à Tokyo corresponde avec sa mère partie vivre à la campagne, il est étonnant de les voir entretenir cette correspondance alors qu'ils sont réunis à nouveau sous le même toit. 
Et pourtant, au fil de la lecture, cela devient évident. Cette correspondance témoigne de ce lien intime qui unit un fils à sa mère et inversement. Dans un Japon en guerre, où la peur est omniprésente, Ichirô trouve refuge et réponses dans cette correspondance. 
Il y fait part de ses doutes, de ses peurs, de ses prises de conscience, de son questionnement sur l'homme. 
Au départ, c'est la perspective de la guerre et des bombardements qui inquiètent Ichirô, qui souffre d'autant plus d'être éloigné de sa famille. Ensuite, son foyer retrouvé, c'est le problème du ravitaillement qui va occuper son esprit et son chagrin de voir sa mère se démener pour le confort des siens. Il va se questionner sur son père dont il ne comprend pas le comportement, puis tenter de prendre position par rapport à la guerre et chercher à s'investir, sans vraiment arriver à quitter le confort et la sécurité de son foyer.
Quand arrive la fin de la guerre, c'est le drame d'Hiroshima qu'il nous expose. 
Mais finalement ce passage sera assez bref. Très vite nous retrouvons une correspondance classique entre le fils et sa mère sur les tracas quotidiens que rencontre Ichirô où la guerre est bien vite oubliée.


En conclusion, je dirai que cette lecture est enrichissante mais très monotone. 


Citations : 
"Mais la méchanceté est latente chez les civilisés et n'est-elle pas la pire de toutes ?"

samedi 23 juin 2012

Amazonia de James Rollins

Il y a quatre ans, une expédition scientifique partait en pleine forêt amazonienne étudier le savoir des chamans, avant de disparaître. Nathan Rand, le fils du savant qui la dirigeait, n'a jamais perdu l'espoir de les retrouver vivants. Un espoir relancé par le Dr Kelly O'Brien qui l'invite à rejoindre l'équipe de secours organisée par le gouvernement des États-Unis. Mais au plus profond de la jungle, une nature livrée aux mutations les plus folles les attend...
  • Poche: 595 pages
  • Editeur : Pocket (12 avril 2012)
  • Collection : Pocket thriller

Ce livre a atterri dans ma PAL d'une façon inattendu, je n'en avais pas entendu parler et donc pas prévu de le lire. Lors d'une de mes rares sortie en librairie, je l'ai vu et la couverture m'a immédiatement attirée l'oeil.
Le résumé n'a fait qu'accroître ma curiosité. Ce que j'ai lu m'a beaucoup fait pensé à la série "The River". Un fils parti à la recherche de son père porté disparu en pleine jungle amazonienne. Un milieu hostile et la promesse de faire des rencontre hors du commun. Il n'en fallait pas plus pour ajouter ce titre à la liste de mes futurs achats. Mais ce n'est pas resté futur très longtemps. J'ai vite craqué et je ne le regrette absolument pas.


Pour commencer, imaginez-vous entouré de Rangers et civils plongés en pleine forêt amazonienne. Le but de cette expédition est de savoir ce qui est arrivé à un groupe de chercheur disparus 4 ans plus tôt suite à la réapparition récente d'un des membres venu trouver refuge dans une mission avant de mourir des suites d'une maladie extrêmement contagieuse et inexpliquée, mais aussi de trouver un remède à ce fléau.
Ajoutez à cela
- une jungle hostile
- des animaux en pleine mutation et très agressifs qui semblent avoir pour seul but l'éradication de votre groupe. 
- la recherche du peuple nommé Ban-ali qui n'a pas la réputation d'être très hospitalier.
- l'urgence de trouver un remède à la maladie qui sème la mort autour d'elle et menace la fille d'une des membres de l'expédition.
- sans oublier les quelques mercenaires qui sont à vos trousses ainsi la spécialiste des réduction de tête qui les accompagne.
Remuez le tout et vous obtiendrez un excellent roman où suspenses, frissons et actions sont au rendez-vous.
Aucun temps mort, des péripéties qui s'imbriquent les unes aux autres et s'enchaînent sans cesse. Pas le temps de respirer, la survit en dépend.
Tout cela pour vous dire que j'ai adoré ce roman, le style est agréable, les descriptions nous mettent dans l'ambiance, pour peu on sentirait presque la chaleur et l'humidité accablante de la jungle.
Les personnages trouvent leur place et ont chacun leur importance.
Je n'en dirai pas plus sur eux, car il méritent tous d'être découvert sans aucun a priori.


Maintenant il ne me reste plus qu'à ajouter un autre roman de cet auteur à la PAL.

jeudi 14 juin 2012

Changement de lecture pour juin

Finalement, je vais repousser un peu la lecture de "L'enfant des cimetierres" et "Hunger Game".
Pourquoi ? Parce que ma bibliothécaire adorée a gentiment pensé à moi et m'a prêté "Insoumise". Je vais don en faire une priorité de lecture.


Ensuite il faut bien que je termine Amazonia, qui n'était pas prévu dans mes lectures, mais la couverture et le résumé m'ayant fait craquer, je n'avais pas résisté à l'envie de l'acheter et franchement, je ne suis pas déçue. Même si j'ai du mal à avancer car je ne trouve pas trop de temps pour lire, il n'empêche que je suis à fond dans l'ambiance du livre et que je pense que ce sera un coup de coeur. 

dimanche 3 juin 2012

Si c'était à refaire de Marc Levy

Si c'était à refaire
Editions Robert Laffont

Parution : mars 2012
Nombre de pages : 421


Quatrième de couverture : 


Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle



Ce livre n'était pas prévu dans mes lectures et n'était pas dans ma PAL non plus. Mais l'échéance de la fête des mères approchant, il me fallait trouver un cadeau pour mon adorable maman. 
Marc Lévy est un auteur que nous apprécions toutes deux. Aussi, je n'ai pu résister à l'envie de lui offrir son dernier roman.
Mais depuis quelques années, nous avons instauré une sorte de tradition livresque mère-fille. Cette tradition veut que lorsque l'une d'entre nous offre à l'autre un livre d'un auteur qu'elle apprécie, elle prend le temps de le lire avant (ou après selon ). Voilà comment je me suis retrouvée à lire ce roman.
Je n'avais donc pas d'attente particulière quant à cette lecture. Le résumé collait bien à ce que j'avais déjà  pu lire de Levy. Les derniers romans que j'ai pu lire de cet auteur ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable, c'est donc pas très enthousiaste que j'ai ouvert ce roman. 
Dès les premières pages, j'ai bien retrouvé tout l'univers de Levy, les caractéristiques de ses personnages principaux et j'avoue m'être dit : "bon là je vais encore tomber dans la routine". 
Vous savez, cette routine qui s'installe chez certains auteurs, quand au bout de quelques livres il n'y a plus vraiment de surprises. Que tous les personnages se ressemblent, les lieux, les atmosphères, les intrigues,etc. 
Alors oui, une fois de plus c'est du Marc Levy tout craché, un personnage masculin principal avec une bonne situation. Une rencontre amoureuse. Un accident qui survient et nous voilà an train de côtoyer l'irréel.
Il faut bien l'avouer, l'auteur sait très bien intégrer l'irréel à l'histoire et c'est un vrai régal à chaque fois de se sentir propulsé de la réalité au surnaturel avec autant de facilité.
Me voilà donc embarquée dans une lecture facile ou les pages se tournent aisément, où les personnages tiennent leur rôle à merveille. 
Andrew vient de se marier lorsqu'il se fait mortellement agresser en pleine rue. Il se réveille deux mois avant sa mort et se voir ainsi offrir une chance de trouver son assassin avant la date fatidique. Mais ces deux mois vont se révéler bien plus riches et intenses. Andrew va nous entraîner dans sa quête du tueur et très vite nous allons soupçonner tout son entourage et douter.
Mais, c'est surtout le voyage en Argentine et l'enquête autour des tortionnaires argentins qui nous tiendra en haleine. Un peu d'histoire  dans cette fiction : voilà ce qui pour moi a donné un réel intérêt à ce roman.
Cependant, le final me paraît moins cohérent et me laisse sur une note d'inachevé.


Des personnages, je dirais que je suis déçue. Andrew ne m'est pas très sympathique, il manque de personnalité. Il en est de même pour Valérie, ce côté effacé ne la met pas en valeur. Seul Simon est attachant, c'est un ami dévoué et sincère qui en plus a le sens de l'humour. De même que Marisa qui apporte un peu de tempérament à ce récit.
J'ai bien apprécié aussi la participation de Pilguez et le clin d'oeil au premier roman de M. Levy que j'ai lu "Si c'était vrai".
En conclusion je dirai que ce roman est agréable à lire, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. 


Le point fort de ce roman : 
L'enquête sur Ortiz en Argentine. C'est la première fois que je trouve des scènes aussi dures dans un de ses romans.


Le point faible : 
Le final qui ne m'a pas convaincu et me laisse un peu sur ma fin.


Citations : 
"La vie est une maladie mortelle dans 100% des cas" de Simon à Andrew


"Elle vous ressemble, Alberto, et vous n'êtes pas du tout mon type de femme." d'Andrew à Alberto au sujet de Marisa